EDITORIAL M. Marcel Charansonnet et la liste dont
EDITORIAL
M. Marcel Charansonnet et la liste dont il faisait partie n’acceptant pas leur défaite et n’assumant pas l’erreur commise sur leur bulletin de vote ont formulé un recours auprès du tribunal administratif pour faire annuler le scrutin du 23 mars 2014.
Ne pouvant contester la faute qu’ils ont commise puisque nous avons respecté la loi, ils essaient par tous les moyens de provoquer de nouvelles élections. C’est pourquoi ils ont contesté la tenue du bureau de vote et les opérations de dépouillement.
Ce faisant ils mettent en doute l’intégrité et l’honnêteté de l’ancienne municipalité dont certains d’entre eux ont fait partie puisque c’est elle qui a organisé les élections.
Pour avoir respecté la loi, nous devenons donc des accusés !
On reproche au bureau d’avoir eu une gestion de cette journée pouvant troubler le résultat du vote. Pourtant chaque électeur a pu constater que le vote s’effectuait de façon correcte et les personnes présentes au dépouillement ont pu également voir que nous agissions dans un souci d’honnêteté et de respect des urnes rendant toute erreur impossible.
Ces accusations sont graves. Le tribunal a jugé sur des observations infondées Nous ne sommes pas des menteurs, ils sont ailleurs.
Nous ne pouvons accepter un tel comportement.
Nous avons jusqu’au 12 juillet 2014 pour nous prononcer sur l’une de ces deux options :
1 - Nous acceptons le jugement : à partir de cette date, la commune n’est plus gérée par son conseil élu, mais par le préfet, ce qui suspend tous les projets en cours, installation du nouveau médecin, travaux annexes de la poste, chantier de réhabilitation du réseau d’eau etc …
2 - Nous contestons le jugement et nous faisons appel. Cet appel étant suspensif, la gestion communale se poursuit au moins jusqu’au jugement du Conseil d’Etat. Nous vous tiendrons évidemment informés de la décision qui sera prise dans l’intérêt de la commune.
Jean-Michel LOUPIAS
Et ses colistiers